Ceux qui me connaissent un peu savent que j’ai la passion de plaques d’immatriculation. Dès que je débarque dans un nouveau pays j’essaie de comprendre comment fonctionne le système, les codes couleur, les plaques spécifiques, le codage.
Comment à mon habitude j’ai cherché à comprendre les plaques d’immatriculation au Liban, et avec un peu d’aide sur Wikipédia (ici) j’ai enfin les infos.
Malheureusement les plaques sont en cours de remplacement en suivant le standard européen, à savoir une plaque en longueur, la bande bleue (avec le Cèdre quand même), une lettre et 6 chiffres arabes (ceux utilisés en France). Tristounette.
Heureusement pour l’instant les rues de Beyrouth permettent encore de profiter des plaques beaucoup plus jolies avec une lettre et 3 à 7 chiffres arabes en haut et une lettre et les mêmes 3 à 7 chiffres en indien en bas. Comme sur l’illustration en tête d’article (qui est une plaque de moto/scooter d’où le format carré).
La ville étant pleine de couleur, les plaques suivent le mouvement avec les plaques rouges des taxis, et ici ils sont vraiment très nombreux.
Les plaques vertes des garages (quand marqué « essai » mais je n’ai pas réussi à en avoir une pour l’instant) et des véhicules de location.
Les plaques décorées de la balance pour le ministère de la justice.
Cela a quand même plus de gueule non ?
Il y a également les plaques jaunes marquées CD du corps diplomatique, l’article Wikipédia en parle, mais je n’en ai pas encore vu.
Et il faut que je repère les immatriculations des véhicules militaires.
Les numéros sur les plaques sont monnayables. Comme en France ? Non pas du tout, ici pas besoin d’être pote avec le préfet du coin pour obtenir le bon numéro, tout est question d’argent. Combien êtes-vous prêt à dépenser pour une plaque qui en jette ?
Les plaques « un peu originale » parce que composé de répétitions ou de suites ou de palindromes ou autres étrangetés se négocient à des prix pouvant vite grimper (je n’ai pas encore eu de source fiable sur un prix moyen, je ferai une mise à jour de l’article). Le saint du saint, la classe à Dallas, le top du top (oui Monsieur a des expressions pourries des années 80) ce sont les plaques courtes, à savoir 5, 4 voire pour les plus riches 3 chiffres ! Là les prix dépassent allégrement la dizaine de milliers de dollars. Et c’est visiblement une manière de marquer son statut social, ses moyens financiers.
A l’occasion j’écrirai un article sur le sujet des apparences et de leur importance au pays du levant, pour faire court puisque ce n’est pas le sujet : l’apparence de richesse, ou l’affichage de sa richesse réelle est répandue, voire symptomatique.
Si je tombe sur de belles plaques pendant nos promenades en ville, je ferai une galerie ici. Pour l’instant les photos ci-dessus sont issues de Wikipédia.