Je ne vais pas vous parler de l’île aux lapins (Oui toi, le cancre du fond, tu fais le lien avec le titre ?) au large de Tripoli mais des nouvelles du quotidien.
Pas de visites, d’exploration, de découverte dans cet article. Un petit point sur la situation au Liban et pour nous. Ce sera un article non pas expato-centré mais carrément family-centré 🙂
La vie s’écoule chaque jour, chaque minute, chaque seconde. Nous commençons à mourir dès notre naissance (citation sans auteur puisque attribuée dans une version plus ou moins proche à quantité de philosophe, bouddhistes et autres penseurs).
Et là vous vous demandez où je veux en venir, non ? Ou alors vous savez que j’adore digresser et me la péter grave sur les textes ?
C’était juste une micro-intro pour insister sur le temps qui passe. Et au Liban le temps a une manière de passer tout à fait singulière. Les journées se suivent et peuvent se ressembler ou tout au contraire être tellement éloignées de la veille que la sidération peut vous clouer sur place.
Les sujets quotidiens sur le devant de la scène sont toujours les mêmes : électricité, taux de change, carburant.
Le sujet présent à chaque instant est toujours le même : qui part (même pas pour où, c’est secondaire) et qui reste encore un peu (souvent par contrainte) ?
Ce mois-ci (enfin en mai pour être honnête, j’aurais dû écrire plus tôt cet article) une nouveauté : les élections législatives.
Et pour finir sur une note comique ceux d’entre-vous qui liront la totalité de mes délires (« regardai cet vidéo jusque obou, la faim es trop bien » comme sur Facebook) auront droit à la narration de l’obtention d’une carte grise auprès de l’administration Libanaise ou « comment convaincre les usagers de passer au vélo et à la marche ».
C’est parti.
Électricité
L’électricité n’est plus tout à fait un problème au quotidien pour nous (j’ai prévenu que c’était centré sur notre gueule !) depuis que nous avons déménagé puisque les batteries nous permettent d’éclairer en 24/24, de rester connectés à Internet et de recharger nos cyber-extensions (téléphones et ordi). Avec l’arrivée des journées chaudes et moites (la moitié masculine de mes lecteurs vient de décrocher …) il a fallu pousser le réglage du frigo au max pour assurer la conservation des aliments avec 12 heures d’électricité seulement (frigo, lave-linge, chauffe-eau et clim ne peuvent se brancher sur les batteries, trop de puissance instantanée nécessaire). Le tarif d’abonnement aux générateurs (ah ben oui parce que 12 heures ce sont les moteurs, EdL reste à 2 heures par jour maximum) a progressé (non ? Sérieux ? La mafia profiterait de la pauvreté et de la démission du gouvernement ? Ah mince, je ne me serais jamais douté) même si je dois admettre que je ne sais plus trop quels sont les prix à jour (tout est compris dans notre appart, nous avons voulu faire simple). Je crois que cela tourne autour de 150 usd pour 5 ampères.
La vraie nouveauté c’est que le discours change un peu (au moins dans certains cas) et passe de « impossible de fournir plus de 12 heures à cause des besoins d’arrêt du moteur, du manque de gazoline, des réparations, de la guerre en Ukraine, du Covid, du yéti et de l’entorse à la cheville du cousin de l’ami de la sœur d’un oncle par mariage » à un subtil « en doublant le tarif il est possible d’avoir presque 24 heures ». En clair la mafia admet qu’elle pourrait fournir les 24 heures dues en échange du vol de vos 150 dollars, qu’elle limite volontairement à 12 heures (ou moins) pour économiser du carburant et maximiser ses marges et qu’elle accepte de rendre le service acheté moyennant un doublement du prix déjà honteusement élevé. Ah la beauté de la compassion humaine, l’empathie, l’amour de son prochain. Franchement après presque deux ans au Liban je ne m’en fais plus pour l’avenir de l’espèce humaine. Nous allons tous œuvrer main dans la main pour lutter contre le réchauffement climatique et sauver nos enfants.
TL;DR : les mensualité nécessaires pour l’électricité vont de 150 à 600 dollars, le salaire minimum équivaut à 20 dollars.
Taux de change
Le taux de change … Ce mécanisme subtil qui permet aux riches de gagner de l’argent sur la peur des pauvres. Pardon ? Vous dites ? Ah oui c’est vrai, c’est le principe des gouvernements démocratiques d’Europe de l’Ouest. Mais ne mélangez pas tout, merci.
Pour rester sur le sujet du taux de change au Liban, le plus simple est de vous représenter une fête foraine avec un grand huit. Des montées qui angoissent (anticipation du futur), des descentes qui grisent et font peur (danger immédiat) et l’impossibilité de descendre. La pire c’est que l’ado boutonneux qui gère le manège est en train de draguer la pucelle en robe d’été et que le wagonnet tourne et tourne encore, sans arrêt, sans ralentissement, sans issue.
L’arrivée des élections législatives a ralenti la chute de la livre face au dollar, le résultat des élections a fait plonger la livre, la prise de bénéfice des enflures qui jouent contre le peuple a stopper la chute, l’annonce de la fin des subventions sur les médicaments pour les cancers et les maladies chroniques a fait craindre l’annonce de la fin des réserves bancaires entrainant une nouvelle chute (et oui en France laisser mourir les vieux et les malades cela fait des économies pour la sécu, ici y’a pas de sécu, les gens meurent égoïstement sans même être utiles à la société. Quel manque de savoir vivre !) puis le gouvernement (enfin le futur ex-président et le futur ex-conseil des ministres, tous remplacés dès que les députés se seront mis d’accord, rapidement et sans dispute (Nan, j’déconne)) a souhaité stabiliser le taux de change pour attendre le retour de la diaspora cet été (avec ses dollars qui tombent à point) et surtout pour justifier sa future élection (oui je sais ce ne seront sûrement pas exactement les mêmes aux mêmes postes, mais tous ont la main dans le pot de confiture jusqu’à l’omoplate) en injectant via la banque centrale des dollars sur le marché (qui viennent d’où ?).
Cela se traduit pas des surprises du genre passage de 32.000 à 38.600 LL pour 1 USD en une semaine et reprise de force de la LL pour atteindre 24.5000 LL pour 1 USD en 30 minutes (qui a dit manipulation du cours ?).
Pour Mme Michou Akram avec son mari au chômage et son salaire de misère pour eux deux et les trois enfants cela veut dire constater jour après jour l’augmentation du prix du transport, des produits de première nécessité. Abandonner définitivement la viande, l’électricité et commencer à faire des choix entre l’école et l’essence pour aller bosser ou lequel des enfants soigner en cas de maladie (le choix de Sophie vous connaissez ?).
Cela veut dire assister impuissante à la montée des prix quand la livre s’effondre et à leur stabilité quand elle remonte un peu, avant de retomber et d’entrainer une nouvelle étape dans l’inflation.
Pour nous cela veut dire continuer à se prendre la tête pour savoir quand changer et combien, en prenant en compte le taux de la livre, les possibilités d’évolution à court terme, le taux de change euro/dollar et l’augmentation de la vie qui fait que le million de livres du mois dernier ne représente plus du tout la même quantité de bouffe que celui de ce mois-ci.
Nous sommes à des années lumières de la misère des plus démunis et il serait indécent de se comparer à eux. Cela n’empêche pas de se rendre compte du changement. Un résumé rapide : 1 kilo de Laban à 8000 LL avec un taux de change de 7500 LL pour 1 euro quand nous sommes arrivés (plus ou moins) et 1 kilo de Laban à 70.000 LL avec un taux de change à 30.000 LL pour 1 euros cette semaine. Cela représente un accroissement de notre pouvoir de change de x4 et une inflation de x9 (j’arrondis). En clair notre pouvoir d’achat a été divisé par deux en 18 mois …
Les perspectives sont catastrophiques entre l’épuisement des réserves des banques (elles ont dépensé les fonds déposés par leurs clients et ne peuvent plus rembourser), l’immobilisme du gouvernement (suite aux élections législatives, lire plus bas), la dollarisation de la société (pour garder leurs salariés les entreprises se voient contraintes de payer un pourcentage du salaire en dollars, proportion de plus en plus élevée aux fils des mois et les prix commencent à s’afficher en dollars dans des domaines de plus en plus variés (logement, électronique, matériaux de construction, tourisme, …)), la fin des subventions sur les produits de base (farine, médicaments, carburant) obligeant les entreprises à fournir les dollars nécessaire à l’importation, les blocages avec le FMI qui reportent le versement des aides à une date ultérieure non définie (formule de politesse pour dire « jamais »).
TL;DR : c’est la merde de plus en plus pour le quotidien des Libanais n’ayant pas accès aux devises étrangères. Pour les expats c’est encore très cool avec une tendance à ne plus l’être rapidement.
Carburant
Le carburant ? Comme en France. Tout est bon pour justifier l’accroissement des prix. Ici la mise à jour est devenu bi-hebdomadaire. Le dollar monte : l’essence monte. Le dollar baisse : l’essence monte (???), la livre s’effondre : l’essence monte, la livre se redresse : l’essence monte. La guerre en Ukraine : l’essence monte, les élections : l’essence monte.
Cela atteint un point où il devient ridicule pour certains d’aller travailler. Le salaire ne couvrant plus le carburant. Les 20 litres d’essence sont à environ 20 euros, soit le salaire mensuel d’un smicard …
Départ
« Je quitte cet été ». Cette petite phrase résume à elle seule le manque d’avenir du pays. Lorsque nous sommes arrivés la crise était à ses débuts. La révolution de 2019 était dans les mémoires, la vie pouvait se conjuguer au futur. Les confinements successifs, le blast (l’explosion du port), la chute de la livre ont eu raison de ces espoirs.
Les parents poussaient alors une jeunesse estudiantine vers l’Europe, le Canada, les USA, le Brésil. Quelques pères s’expatriaient dans les EAU, surtout Dubaï, pour envoyer des devises à leur famille. Beaucoup se disaient trop vieux pour tout recommencer ailleurs, soutien de famille (n’oubliez pas que la retraite mensualisée n’existe pas vraiment ici à quelques exceptions près) avec des parents âgés, sans oublier que beaucoup aiment leur pays et ne désiraient pas partir.
Deux ans de crise plus tard c’est la déferlante. Chaque bachelier rêve d’une université à l’étranger, chaque diplômé pense un job à l’étranger, les familles envisagent le départ malgré l’âge, les grands-parents à charge ou l’attachement au pays.
Bien sûr certains s’accrochent, d’autres ont les moyens (appartements loués en fresh-dollars, biens à l’étranger ou autres sources de devises) et une partie n’a aucune solution pour obtenir un visa (pas assez de diplôme, d’argent pour le départ, de perspective d’emploi).
Il n’empêche que nous savons déjà que certains de nos amis (locaux, pas expats) ne seront plus là à la rentrée.
Les élections
En mai c’était les élections. Hum ? Pardon ? Ah oui en France aussi mais je voulais parler de vraies élections qui pouvaient changer les choses.
C’était le mois des élections législatives au Liban. Une belle occasion pour nous de nous faire expliquer une nouvelle fois la politique au pays du Levant (souvenez-vous de cette phrase « Si tu as compris ce qu’on a expliqué sur la politique au Liban c’est qu’on t’a mal expliqué »). Tout comme en France les législatives ont pour but d’élire les députés. La différence c’est qu’ensuite les députés éliront le président du conseil puis le président Libanais (pour le premier ministre je ne suis pas encore certain).
Ce fut un mois assez coloré et musical, avec les affiches, les défilés, les meetings. Dans l’ensemble c’était une ambiance paisible et les affrontements se jouaient en niveau sonore ou se réglaient au nombre d’affiches. Une partie des électeurs le jour J semble avoir hésité à se déplacer par peur des pressions (dixit les journaux locaux en français) mais toutes nos connaissances ont voté et n’ont subi ni menace ni remarque.
Le jour des résultats (et le lendemain) c’était feux d’artifices, parades et musique dans Beyrouth. Tout le monde était ravi des résultats, chacun convaincu d’avoir obtenu l’avantage décisif. De ce que j’ai saisi (journaux, amis, discussions avec des personnes croisées ici ou là) les indépendants/laïcs n’ont pas assez de sièges pour changer réellement les choses mais sont heureux d’en avoir plus qu’avant, le Hezb et ses alliés perdent leur avance mais restent assez puissants pour influer (décider ?) sur les choix, les autres partis prennent du poids. Bonne nouvelle pour nous : si tout le monde est content pas de gros mouvement de protestation à prévoir.
La nouvelle est peut-être un peu moins bonne pour la nation puisque les analystes locaux et internationaux (largement plus compétents que moi soyons honnête) pensent que cela va surtout mener à un équilibre de blocage où peu de choses vont se passer. Le risque étant que les mêmes personnes (ou leurs clones politiques) restent aux mêmes postes, que les mêmes enjeux pèsent dans les mêmes balances et que le FMI ne débloque aucune aide puisque n’obtenant pas ce qu’il demande.
Quotidien : soucis et gags
Nous avons acheté une voiture en février.
Enfin Madame a acheté une voiture en février.
Pour être exact Monsieur a revendu à Madame une voiture qu’elle a acheté à des amis.
Ou alors Monsieur a validé en mai l’achat en février d’une voiture par Madame au nom de Monsieur.
Ce n’est pas clair hein ? C’est à la limite du sketch à le Devos, non ? Et bien c’est pareil pour nous.
Résumé un peu plus posé des choses.
En février, suite au déménagement, nous faisons le choix d’avoir une voiture pour éviter les galères (et les pertes d’argent) en taxi pour que Madame se rende au travail, Petite Demoiselle à l’école et toute la famille en week-end dans le pays. Des amis à nous sur le départ (Non ? Encore ?) cherchent à vendre une C3 flambante neuve et comptent garder leur vieille C3 pour finir l’année scolaire. Finalement nous tombons d’accord pour reprendre l’ancienne voiture (plus dans nos prix et surtout moins inquiétant pour rouler ici, pas de crainte des rayures et autres petits chocs). Madame et le vendeur se rendent chez une notaire, la vente est validée, l’argent transféré sur un compte à l’étranger depuis la France. Fin de l’histoire.
Pardon ? Il reste un truc à faire ? Ah oui, la carte grise, un détail puisque la vente est terminée.
D’ailleurs en parlant de vente pourquoi est-ce que la notaire a collé le nom de Monsieur sur l’acte de vente ? Je n’était même pas présent. Et pourquoi je dois maintenant aller avec Madame pour la carte grise ? Justement parce que mon nom est sur l’acte de vente.
Nous devons nous rendre à l’organisme qui gère les cartes grises (enfin l’équivalent, ici c’est une jolie carte pleine de couleurs à peine plus grande qu’une carte de crédit, plus pratique à ranger). Renseignements pris par Madame une personne sur place peut nous aider mais ne parle ni français ni anglais. Nous passons par un ami qui peut nous accompagner et est trilingue.
Premier RdV annulé, l’organisme est fermé, deuxième RdV annulé l’organisme est en grève, troisième RdV c’est le bon. Sauf que notre ami a une urgence et ne peut nous accompagner. Pas grave, il fixe une rencontre entre nous et la personne à 12:00 le lendemain et s’arrange pour être joignable au téléphone. Il prend même la précaution de nous amener sur place la veille pour bien repérer le lieu, les entrées, etc. (Oui nous avons des amis vraiment aux petits soins avec nous.)
Évidemment le lendemain à l’heure dite le mec n’est pas là et notre ami n’arrive pas à le joindre. Nous tentons de nous expliquer avec un gars très gentil à l’accueil, qui parle espagnol, langue normalement maîtrisée par Madame qui de surprise en perd ses mots. Nous ne sommes pas sur la bonne entrée, ici plein de chauffeurs font défiler leurs voitures pour un contrôle (lequel ?). Nous partons sur l’autre entrée, remontons à pieds la file de voiture (qui est celle dont nous venons juste d’apercevoir la fin à l’autre bout), jonglant entre les gens sur place, notre ami au téléphone et le mec qui devait être là et ne l’est pas mais qui arrive à faire passer un message (en arabe, que nous balançons en audio aux gens sur place). La lumière arrive enfin : le jeune au guichet nous demande à voir la voiture pour nous faire un papier (ah c’est cela la longue file aperçue au départ !).
Nous allons récupérer la voiture garée à quelques pas et devant la file d’attente (minimum 3 heures si tout va bien) nous tentons de faire les ignorants, demandons à un agent de circulation qui nous balance sur la sortie où le garde nous refuse (normal) l’entrée. Madame retourne voir le jeune de tout à l’heure, joue la française qui ne parle aucune autre langue, prend l’air triste, perdue et finalement nous rentrons par la sortie et passons de suite (oui je sais, ce n’est pas bien mais, il y a toujours un mais ici, il faut comprendre que 95% des gens qui font la queue ne sont pas les propriétaires des véhicules mais des gens payés pour cela et que les 5% restant se débrouillent comme nous pour passer en priorité). Voilà c’est terminé, ce n’était pas si compliqué ! Sauf que … sauf que nous sommes jeudi et que les cartes grises (colorées) ne sont préparées que les mardi et mercredi. Nous reviendrons (et nous savons maintenant qu’il faut être présents tous les deux, toujours sans savoir pourquoi).
Mercredi 13:00, sur place, prêts à récupérer nos papiers. Première étape : trouver où se rendre, deuxième étape monter à l’étage, faire la queue au guichet (portant le numéro 0), apprendre d’un gentil monsieur nous voyant perdus qu’il faut se rendre au guichet 7, arriver au guichet en question, échanger avec la dame (en anglais) qui comprend vite que nous serons incapables de remplir le formulaire (en arabe) et nous débusque un accompagnant qui s’occupe de nous et nous explique que la carte sera au nom d’un seul des deux (Madame dans les faits puisque étant mariés Monsieur a automatiquement le droit de l’utiliser (la voiture, pas Madame !)). Et là deux surprises : il faut revenir avec l’assurance à notre nom (alors que l’assurance ne veut changer le nom sur le contrat qu’une fois en possession des papiers de la voiture) et il faut revenir mardi prochain parce qu’aujourd’hui l’émission de cartes ne fonctionne pas … J’adore ce pays et ces petites pannes impromptues. Une avancée quand même : nous obtenons enfin le tarif à régler (25 euros plus ou moins).
Direction l’assurance pour tenter de négocier un certificat (mercredi 15:00). Non seulement ce sera fait rapidement mais surtout la dame nous explique ce que nous venons de faire depuis 2 mois ! Il se trouve qu’il faut deux noms sur un certificat de vente, que les deux personnes doivent donc se rendre au service des cartes grises et qu’une des deux sera notée sur les papiers finaux. Quant à l’assurance elle nous explique qu’elle peut déjà changer le nom sur l’assurance obligatoire (le tiers en France) pour obtenir la carte grise et qu’ensuite avec la nouvelle carte elle changera le nom sur le contrat de l’assurance optionnelle (la tout-risque en France).
Rendez-vous demain pour que Monsieur tente un dernier aller-retour.
Conclusion
Un petit mot pour revenir sur cet article. Le ton peut sembler lourd et c’est le cas pour le moral des Libanais. Dans notre cas particulier c’est bien entendu très différent. Nous avons de quoi manger, sortir, s’éclairer, rouler. Nous alternons les visites, les journées en rando et celles à la plage. La météo est superbe, le ciel bleu et les soirées douces. Le pays va plutôt mal, une grande partie de la population souffre, ce n’est pas le cas des expatriés (et assimilés). Que nos familles/amis soient rassuré(e)s pour nous tout va bien. De même que pour tous les libanais croisés à la plage, dans les restaurants, dans les bars, sur la route, dans les hôtels, etc.
La sécurité, l’accueil, la gentillesse des habitants sont toujours la règle.